Des artistes en exil à l’honneur

Maral Bolouri

Née en 1982 à Téhéran en Iran, Maral Bolouri obtient un Master de pratique d’art contemporain et de design en Malaisie et une Licence de peinture en Iran. Établie au Kenya en 2012, en France en 2018, elle questionne le genre, l’identité et le corps politique. Ses oeuvres sont dans les collections permanentes de la Banque mondiale, de Washington et d’Absa. Elle remporte le concours de L’atelier, Afrique du Sud (2017). En résidence à la Cité internationale des arts, elle expose sur son site de Montmartre (festival Visions d’exil), intègre le « programme étudiants invités » des Beaux-Arts de Paris.

Farzaneh Hashemi

Née en 1989 à Mashhad en Iran, Farzaneh Hashemi rencontre l’écriture à 20 ans à travers des ateliers. Elle quitte l’Iran pour l’Afghanistan, le pays d’origine de ses parents, où elle travaille dans une agence de tourisme et continue à composer des textes. Devant l’impossibilité d’être une femme libre en Afghanistan et de surcroît une artiste, elle décide de partir pour la France fin 2014. Elle écrit des poèmes, des nouvelles, de la littérature pour enfants, des oeuvres mixtes. Elle est lauréate de la bourse Nora 2018.

Omar Haydar

Né en 1995 à Damas en Syrie, Omar Haydar est guitariste. Il joue de la musique depuis l’âge de 15 ans, recourt à l’improvisation, mixe différents genres pour traduire ses émotions et ses souvenirs. Il travaille comme acteur et musicien sur des pièces de théâtre, traduit vers l’arabe et l’anglais pour la presse et des projets culturels. Il quitte la Syrie en 2012 pour le Liban où, interdit de résidence, il part pour la France en 2016. Il participe à de nombreux projets de l’atelier des artistes en exil : Dire l’exil (soirées littéraires), concerts, workshop de création avec Judith Depaule.

Cleve Nitoumbi

Né en 1995 à Kharkov en Ukraine, Cleve Nitoumbi est danseur et chorégraphe. À l’âge de 10 ans, il débute les danses traditionnelles ukrainiennes, le classique et le contemporain, puis découvre le hip-hop, le dancehall et le street jazz. Il signe des performances, participe à des concours et festivals, donne des cours de danse urbaine. Victime de discrimination ethnique (ses parents sont d’origine congolaise), il quitte l’Ukraine en 2017 pour la France. Il danse pour Thierry Thieû Niang (Va voir là-bas si j’y suis) et Kevin Kimbengui (Non, je ne prendrais pas la Méditerranée), enseigne au Studio MRG. Il est membre de l’atelier des artistes en exil.

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