visions d’exil

Née en 1982 à Hama en Syrie, Lina Aljijakli vit à Damas, à Riyad en Arabie Saoudite, puis à Damas jusqu’ à fin 2009. Diplômée en scénographie de l’Institut supérieur d’art dramatique de Damas, elle conçoit décors et costumes, peintures et céramiques. Boursière pour prolonger ses études en France en 2010, la révolution et les menaces à l’encontre de sa famille l’obligent à rester. En 2017, elle se remet à peindre après des années d’interruption. Elle expose dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal. Né en 1982 à Baalbek au Liban, réfugié très jeune en Syrie, Mahmoud Halabi est titulaire d’un diplôme de scénographie de l’Institut supérieur d’art dramatique de Damas et d’un Master d’arts plastiques de l’université Paris 8. Il expose à La Sorbonne, au Grand Palais, à l’Hôtel Paxton, à Artcité, dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal. Il est dessinateur, scénographe, designer et architecte d’intérieur. Parti poursuivre ses études en France en 2011, la Révolution syrienne l’empêche de rentrer. Né en 1978 à Souida en Syrie, diplômé des Beaux-Arts à Damas en sculpture, Omar Ibrahim étudie la peinture, le design graphique, l’aménagement intérieur. Il est consultant artistique, fonde l’agence Cocoon, enseigne la calligraphie. Il transite par Dubaï puis Beyrouth où il est chargé de terrain pour l’ONG Première Urgence Internationale. Inquiété par les autorités, il rejoint la France en 2015. Il expose en Syrie, au Liban, aux États-Unis, au Japon, en Angleterre et en France (vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal…).

Née en 1989 à Kaboul en Afghanistan, Kubra Khademi étudie les beaux-arts à l'université de Kaboul, et à l’université de Beaconhouse à Lahore, au Pakistan. Artiste féministe, avec sa performance L’Armure en 2015, elle dénonce une société où la femme est persécutée. Contrainte de quitter son pays, elle part en France. Boursière de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et est nommée Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres et expose dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal. Elle est suivie par Latitudes Prod. Née en 1985 à Zarand en Iran, Hura Mirshekari étudie les mathématiques à Zābol et la peinture à l’université du Sistan-et-Baloutchistan à Zāhedān. Elle expose en Iran, aux États-Unis et en France, où elle doit rester en 2016. Accueillie à la Cité internationale des arts avec son époux le sculpteur Medhi Yarmohammadi, dans le cadre du programme du ministère de la Culture de résidence et d’accompagnement d’artistes réfugiés des zones de conflit, elle expose dans les vitrines du ministère de la Culture au Palais Royal. Né en 1981 à Paris en 1981, Kouka Ntadi est franco-congolais, petit-fils du peintre expressionniste Francis Gruber. Acteur du mouvement hip-hop depuis 1996, il est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Il n’a de cesse d’interroger ses origines sur ses toiles comme dans la rue. À travers différentes formes de portraits, il questionne l’essence de l’Homme et son identité. Il intervient dans l’espace public, qui, pour lui, comme le monde, n’appartient à personne. Kouka Ntadi est représenté par la galerie Tiagalatella.