D’un confinement à l’autre

Ariel Cypel

Il cofonde avec Judith Depaule l’atelier des artistes en exil. Titulaire d’une licence d’histoire et d’un Capes de conseiller principal d’éducation, il est directeur artistique, puis directeur général de Confluences à Paris. Il est aussi auteur-metteur en scène, s’interroge sur la portée spectaculaire du témoignage (Témoins Voyageurs, C’est ainsi que nous vivions), alternant fiction et théâtre de récit. Il signe avec Gaël Chaillat deux comédies MurMure et Le Mouton, anime des rencontres documentaires, conseille Anat Even sur son film Manshya et est producteur exécutif du dernier projet de Marcel Ophuls, Des vérités désagréables.

Nasima Shavaeva

Nasima Shavaeva est née en 1984 à Almaty, au Kazakhstan. Chanteuse de culture ouïghoure, elle signe un album Sois mon étoile avec son époux Azamat Abdurakhmanov, se produit au Théâtre national Koujamiarov et dans des ensembles musicaux ouïghours en Kirghizie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Chine et Espagne. Elle organise des événements artistiques pour promouvoir la culture ouïghoure. Arrivée en France en 2015, elle est membre de l’atelier des artistes en exil et travaille à la reconstitution d’un répertoire traditionnel et contemporain. Elle collabore avec la plasticienne Ève Chabanon et avec Judith Depaule sur le spectacle Disparu·e·s.

Fadi Idris

Né en 1993 à Bethléem en Palestine, Fadi Idris est réalisateur. Il étudie la réalisation de films documentaires à l’Université de la culture et des arts de Dar Alkamina. Il tourne 15 courts-métrages pour Vision (TV). Son film Six Fingers remporte le Prix du public de la 3e édition du Festival Ciné-Palestine à Paris en 2017, où il décide de rester. Il réalise des portraits d’artistes pour l’atelier des artistes en exil et pour l’exposition « Calais. Témoigner de la Jungle » au Centre Pompidou, et une série pédagogique pour Positive Planet Intenational. Il a aussi réalisé un court métrage documentaire sur les bedouins de Palestine, Vein of life. En 2018, il dirige le court métrage La maison bleue d’après les récits et archives d’ALPHA, produit en collaboration avec le Centre Pompidou. Il est membre de l’atelier des artistes en exil.

Maral Bolouri

Née en 1982 à Téhéran en Iran, Maral Bolouri obtient un Master de pratique d’art contemporain et de design en Malaisie et une Licence de peinture en Iran. Établie au Kenya en 2012, en France en 2018, elle questionne le genre, l’identité et le corps politique. Ses oeuvres sont dans les collections permanentes de la Banque mondiale, de Washington et d’Absa. Elle remporte le concours de L’atelier, Afrique du Sud (2017). En résidence à la Cité internationale des arts, elle expose sur son site de Montmartre (festival Visions d’exil), intègre le « programme étudiants invités » des Beaux-Arts de Paris.

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