Rupture

Maryam Samaan

Née en 1984 à Damas en Syrie, Maryam Samaan pratique les arts plastiques et scéniques. Diplômée des beaux-arts de Damas en peinture, de l’institut supérieur d’art dramatique de Damas en scénographie, elle vient en France en 2009 poursuivre ses études à l’université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 en études théâtrales et à l’EESAB à Rennes en design. Elle obtient l’asile et part travailler trois ans au Liban (2016-2019) dans les camps de réfugiés avec et pour les enfants (spectacles de marionnettes, ateliers et exposition de dessins). De retour en France fin 2019, elle devient membre de l’atelier des artistes en exil.

Khaled Alwarea

Né en 1988 à Damas en Syrie, Khaled Alwarea est architecte et artiste multidisciplinaire. Ses créations empruntent à l’installation, la photographie, la sculpture, la réalisation de films (Panic Attack), l’architecture, la scénographie et le design d’intérieur. Il fonde le studio de design UV LAB et réalise des projets pour le Moyen-Orient et L’Europe. Au Liban, il se consacre à la crise des réfugiés et au manque d’infrastructures scolaires. Il est en France depuis 2016. Il réalise la scénographie du festival Visions d’exil à la Cité internationale des arts — Site de Montmartre. Il est membre de l’atelier des artistes en exil.

Mamady Conde (Mams)

Né 1999 à Conakry en Guinée, Mamady Conde est obligé de fuir son pays pour des raisons familiales et politiques. Fan de Chris Brown, c’est en autodidacte qu’il apprend à danser, avec un groupe de danseurs, les « Bad Boys », et en regardant des vidéos sur internet. Influencé par la Break dance, il participe à des compétitions et des battles. Il arrive en France en 2019 et prend part à la 3e édition du Festival Visions d’exil sous la direction de Trio d’Afrique. Il devient membre de l’atelier des artistes en exil, anime des workshops pour les enfants.

Louise Debaecker

Née en 1996 à Nogent sur Marne, en France, Louise Debaecker est violoncelliste. Dès ses 4 ans, Louise Debaecker rencontre Jo le Cello (son violoncelle) avec lequel elle découvre la musique classique, l’improvisation et le jazz. Après des études littéraires et philosophiques à la Sorbonne, elle commence l’American School of Modern Music où elle étudie le chant (avec Lou Tavano) et le violoncelle jazz (Clément Janinet), puis au CRD de Bobigny (avec Déborah Tanguy). Investie dans divers projets dont un solo, elle continue d’explorer la musique et sa diversité; du chant classique (Choeur de Grenelle), à la folk (projet de David Lesueur) en passant par le jazz, la musique a capela. En 2018 elle rencontre Alix, Lionel et leur projet Loba avec qui elle a enregistré leur premier disque.

Fadi Idris

Né en 1993 à Bethléem en Palestine, Fadi Idris est réalisateur. Il étudie la réalisation de films documentaires à l’Université de la culture et des arts de Dar Alkamina. Il tourne 15 courts-métrages
pour Vision (TV). Son film Six Fingers remporte le Prix du public de la 3e édition du Festival Ciné-Palestine à Paris en 2017, où il décide de rester. Il réalise des portraits d’artistes pour l’atelier des artistes en exil et pour l’exposition « Calais. Témoigner de la Jungle » au Centre Pompidou, et une série pédagogique pour Positive Planet Intenational. Il a aussi réalisé un court métrage documentaire sur les bedouins de Palestine, Vein of life. En 2018, il dirige le court métrage La maison bleue d’après les récits et archives d’ALPHA, produit en collaboration avec le Centre Pompidou. Il est membre de l’atelier des artistes en exil.

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