Duaa Qishta grandit en Palestine, dans la bande de Gaza, où les femmes y sont élevées de manière stéréotypée, selon des règles sociales et religieuses, focalisées sur leur apparence. Partageant leurs rêves d’émancipation, l’artiste part de tableaux de Théodore Géricault — des scènes de guerre avec des cavaliers, forts et braves —, et s’imagine chevalière à vélo combattant sa société (à Gaza, elle n’a jamais été autorisée à faire du vélo). À Paris, elle achète sa première bicyclette, qu’elle laisse attachée pendant tout le confinement.
Conception Duaa Qishta* (Palestine).
* membre de l’atelier des artistes en exil