photographie

6 nov — 19 déc

mar — sam, 14h — 18h
jeu, 14h — 19h

Pavillon Carré de Baudouin

Trapped I Cut off I Confined

Sara Farid

Au cours de l’année 2019, 140 femmes ont été tuées par leur conjoint en France. « Le nombre d’appels reçus par le service d’écoute des victimes de violences conjugales a bondi d’environ 400% entre la semaine du 9 mars 2020 (soit avant le confinement) et la semaine du 20 avril 2020 (pendant le confinement) ». [vie-publique.fr]

Féministe depuis toujours, Sara Farid pensait avant son exil que des sociétés dites «civilisées» et moins machistes réservaient aux femmes un sort meilleur. Au Pakistan, il est courant que des femmes soient immolées ou battues à mort par leur mari. En arrivant à Paris, la photographe découvre le nombre de féminicides enregistrés en France. Elle documente les mouvements de protestation, notamment la ma- nifestation féministe du 23 novembre 2019, condamnant les féminicides. Elle s’intéresse aux familles des victimes, rencontre Hélène de Ponsay et Sandrine Bouchait, dont les sœurs ont été assassinées par leur compagnon. Elle reconstitue des scènes de violences sur la base de cas réels, en collaboration avec une artiste maquilleuse, Deya Al Ashkar : « Les femmes tombées ».

Photographies Sara Farid* (Pakistan). Maquillage Deya Al Ashkar* (Syrie).
* membre de l’atelier des artistes en exil

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