festival
visions d’
exil

Dighya Moh-Salem band

Biographies
Shawgi Ahmed
Né en 1996 à Aden au Yemen, Shawgi Ahmed est de nationalité soudanaise. Diplômé en ingénierie en Sciences et Technologie à l’université du Soudan, il s’implique depuis 2015 auprès d'ONG humanitaires à Khartoum et se spécialise dans la résolution de conflits en zones instables. Il joue des percussions avec Sudan Drums, un groupe de musique qui lutte pour la justice au Soudan. Depuis son arrivée en France en 2018, il fait un MBA en Management de l’Innovation. À l’atelier des artistes en exil depuis 2018, il se produit avec le Dighya Moh-Salem band.
Hamza Boussaoula
Né à Laâyoune en 1994 dans le Sahara occidental, Hamza Boussaoula est le témoin de nombreux affrontements entre rebelles autorités marocaines. Musicien, compositeur et producteur, il joue du piano, de la guitare, de la basse et des percussions. Son style varie entre musiques traditionnelles sahraouie et marocaine, gnaoua, et raï. Engagé dans la lutte pour l’indépendance du Sahara occidental, il est inquiété par les autorités marocaines et se réfugie en France 2018. Il participe au spectacle De la Provence au Cameroun et joue avec différents groupes : les chants du Nil, Wary, Dighya Moh-Salem Band… Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Brahim Lambarki
Né en 1984 à Laâyoune en Sahara Occidentale, Brahim Lambarki est guitariste. Engagé aux côtés de la révolution sahraouie, il est fiché et recherché par la police. Forcé de fuir son pays, il rejoint l’Espagne en 2011 où il collabore dans une série de concerts avec de célèbres musiciens sahraouis tels que Limam Argaibi, Amrghia, ou encore Vadiha. Après avoir été débouté du droit d’asile espagnol, il gagne la France en 2017. Il rejoint l’atelier des artistes en exil en 2018, intègre le groupe Dighya Moh-Salem band et performe lors de différents évènements en soutien à son pays.
Dighya Mohammed Salem
Née en 1966 à Dakhla, au Sahara occidental, Dighya Mohammed Salem est chanteuse. Pendant la guerre au Sahara, elle se réfugie dans un camp à la frontière algérienne. Scolarisée en Lybie puis en Algérie, elle y entame sa carrière artistique. Son 1er single, Haya Shababna, la promeut meilleure chanteuse régionale. Avec le groupe révolutionnaire sahraoui Shaheed El Wali, elle enregistre un album à Paris en 1989, tourne en Espagne, en Italie et en Allemagne. Elle revient en Algérie pour suivre des études, travaille à la direction de la Culture de son pays. Venue chercher l’asile en France avec sa fille en 2018, elle fonde à L’atelier des artistes en exil le Dighya Moh-Salem band.
© Studio des formes