ven 1er novembre
Soirée d’inauguration
ven 1er nov
18h-22h30
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration
Graphisme et algorithmes
ven 1er nov
18h-22h30
en continu
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
Des papiers
création collective
Des étudiants en arts interrogent le public sur la situation d’exil et sur les papiers qu’elle induit – garants d’une « identité ». Les réponses, analysées grâce à des algorithmes, sont transcrites et traduites en temps réel et, selon des mots clés, mises en relation avec des documents issus des archives de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). La combinaison des entretiens et des documents donne lieu à l’impression d’une série de feuillets, tous uniques, qui sont présentés et distribués au public.
Conception So-Hyun Bae (Corée du Sud), Jeff Guess (USA), Loïc Horellou (France), Yohanna My Nguyen (France), Jérôme Saint Loubert-Bié (France) et des étudiants en arts. Avec la participation de l’atelier des artistes en exil, de l’atelier de Communication graphique de la Haute école des arts du Rhin (HEAR), de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (ENSAPC).
Performance
ven 1er nov
19h et 20h45
durée : 30 min
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Tala lelo (Regarde aujourd’hui)
Yannos Majestikos
Des moniteurs en guise de tête, des hommes TV circulent parmi le public, diffusant les portraits et les discours des grands de ce monde qui se sont positionnés en faveur de l’indépendance du continent africain. En remettant en perspective ces discours, la performance en appelle à la responsabilité de tous et au réveil des consciences.
Conception, réalisation Yannos Majestikos* (République démocratique du Congo), avec cinq personnes qui performent.
* membre de l’atelier des artistes en exil
Spectacle de danse
ven 1er nov
19h30
durée : 37 min
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Corps en transe
Daouda Nganga
Sam7, de son nom d’artiste, emprunte les traditions spirituelles de dialogue avec les esprits et les ancêtres des royaumes kongo et mandingue et invente un langage chorégraphique afro-contemporain élaboré au gré de son parcours d’exil. Il cherche un état de corps « transporté » en communion avec le cosmos. La transe est un déplacement nécessaire, un renoncement de soi qui, par le mouvement, ouvre la voie à une autre ordonnance. Il s’agit de libérer l’assistance du poids de ses peurs et de ses angoisses, pour l’élever jusqu’à une conscience jubilatoire.
Chorégraphie, danse Daouda Nganga*. Musique : Mass Bass Bintsamu* (République démocratique du Congo), Laurent Golon (France), Jimmy Mbonda (République démocratique du Congo), Daouda Nganga* (Congo Brazzaville).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Défilé-performance
ven 1er nov
20h15
durée : 30 min
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall d’honneur
Contamination
Ayoub Moumen
Le poète tunisien Mnaouer Smdeh écrivait : « Tu es pour les gens le prophète des mots, alors parle, souffre et meurs dans les mots. » Contamination est une tentative de langage vestimentaire, où les mots se mêlent, les lettres s’entremêlent, les langues se délient et les corps se métamorphosent. Dans un monde qui s’anéantit à force de repli sur soi, le vêtement véhicule les réflexions, les peurs et le malaise des êtres qui le portent. La collection présentée est pensée comme une alternative à l’autodestruction.
Création de mode d’Ayoub Moumen* (Tunisie), fondateur du label R.E.W Studio - REFUGE ENGAGED WEAR. Avec la participation artistique de Vava Dudu (France), Hura Mirshekari*/** (Iran), Mehdi Yarmohammadi*/** (Iran) et des Artctivistes.
* membre de l’atelier des artistes en exil
** en résidence à la Cité internationale des arts avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut français
Concert d’électro-dabkeh
ven 1er nov
21h
électro-dabkeh
durée : 1h15
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Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
47SOUL
Formé en 2013 à Amman en Jordanie, le groupe est composé de quatre musiciens issus de la diaspora palestinienne, originaires du Bilad al-Sham. Le nom du groupe fait référence à l’année du partage de la Palestine. 47SOUL a remporté rapidement un vif succès dans le monde arabe et en Europe, en particulier sur la scène underground. S’inspirant des musiques populaires du Levant, 47SOUL se démarque par ses synthétiseurs analogiques, ses riffs de guitare et ses paroles fracassantes – mélange d’arabe et d’anglais – qui appellent à la liberté de circulation et à la lutte pour l’égalité.
Synthé, chant Z the People. Darbouka, MC/chant El Far3i. Percussion, MC/chant Walaa Sbeit. Guitare, chant El Jehaz. (Jordanie, Palestine, Angleterre).
sam 2 novembre
Spectacle de théâtre
sam 2 nov
17h30
durée : 50 min
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Je passe 3
Judith Depaule
Passés de l’autre côté pour avoir fui la guerre, les conflits ethnicistes, les répressions politiques, les discriminations sexuelles, les ségrégations ethniques… Arrivés avec un visa, par la route ou la Méditerranée ou contraints de rester en France, 7 artistes livrent leur portrait en vidéo, ainsi que leur récit d’exil, transmis par des interprètes. Après Je passe 1 et 2, le troisième volet met en lumière les parcours de 7 nouveaux membres de l’atelier des artistes en exil pour 7 groupes de spectateurs.
D’après les récits de 7 artistes en exil, conception Judith Depaule (France), images Samer Salameh* (Palestine/Syrie). Avec Mathilde Bigan (France), Raphaël Bocobza (France), Fernand Catry (France), Pauline D’Ozenay (France), Nino Djerbir (France), Nicolas Gachet (France), Angelica Kiyomi Tisseyre-Sekine (France).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Film
sam 2 nov
19h
durée : 1h51 + 4 min
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Give Me Liberty
Salut, Salam (1re partie)
Kirill Mikhanovsky / Mohammad Hijazi
→ réservation
↳ suivi d’un débat avec Denis Gouzerh (France) de l’association Usage du Monde 21, Sylvain Cypel (France) et Mohammad Hijazi (Syrie)
Give Me Liberty — À travers un road-trip inattendu, le réalisateur nous raconte avec humour et bienveillance l’Amérique des laissés-pour-compte (noirs, vieux, handicapés, immigrés), dans un joyeux chaos où se mélangent les cultures, les langues et les histoires.
Réalisation Kirill Mikhanovsky, scénario Alice Austen et Kirill Mikhanovsky, image Wyatt Garfield, décors Bart Mangrum, costumes Kate Grube, son Vincent Hazard, montage Kirill Mikhanovsky, musique Chloe Raynes. Avec Chris Galust, Lauren Spencer, Maxim Stoyanov, Steve Wolski, Michelle Caspar, Ben Derfel, Arkady Basin, Zoya Makhlina, Darya Ekamasova. (2019, USA).
Salut, Salam — Que signifie appartenir à quelque part ? Ou à une ville ? Le sentiment d’appartenance change-t-il lorsque vous changez de ville ? Autant de questions au point de départ d’une vidéo d’Art Cube, collectif de vidéastes syriens.
Réalisation Mohammad Hijazi*, animation Ammar Khattab, production Haitham Karachay. Dans le cadre de Specially Unknown.
* membre de l’atelier des artistes en exil
dim 3 novembre
Contes et illustrations
dim 3 et 10 nov
11h et 15h
durée : 40 min
gratuit sur achat d’un billet aquarium : TP 7 € - TR 5,5 € (à partir de 6 ans)
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Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Aquarium
L’Enfant d’éléphant et autres histoires comme ça
Rudyard Kipling / La Compagnie du Loup bleu
↳ suivi d’une rencontre avec les artistes
Le spectacle plonge le public dans l’univers malicieux de Kipling. Il y apprend notamment pourquoi les éléphants possèdent une trompe et les chameaux une bosse et aussi comment est apparue l’écriture. Contes et images dialoguent : tandis qu’Alain Dommanget raconte, Sawsan Nourallah dessine en direct les personnages avec sa palette graphique sur son ordinateur, qui est raccordé à un vidéo projecteur.
Avec Alain Dommanget (France) et Sawsan Nourallah (Syrie).
Film documentaire
dim 3 nov
20h
durée : 1h07
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Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Tilo koto (sous le soleil)
Sophie Bachelier & Valérie Malek
→ réservation
↳ avant-première suivie d’un débat en présence des réalisatrices et de Yancouba Badji* (Sénégal)
↳ présentation de 2 tableaux de Yancouba Badji, dans le cadre de l'exposition publique Art contemporain africain, chez Piasa (118, rue du faubourg Saint Honoré 75008 Paris), 4-6 nov (10h-18h) et 7 nov (10h-12h)
Pour le Casamançais Yancouba Badji, l’exil commence à l’âge de 17 ans, alors qu’il est contraint de quitter le Sénégal pour la Gambie, qu’il doit également fuir en 2016. Son rêve d’Europe s’arrête brutalement dans le Sud tunisien, après plusieurs tentatives de traverser la Méditerranée depuis les côtes libyennes. Un an et demi « d’aventure » où il a failli maintes fois perdre la vie. Tilo koto raconte cette traversée de l’enfer qu’il va sublimer par la peinture…
Réalisation Sophie Bachelier (France) et Valérie Malek (France), montage Elif Uluengin (France), avec Yancouba Badji* (Sénégal).
* membre de l’atelier des artistes en exil
lun 4 novembre
Concert
lun 4 nov
20h
chants perse, jazz, flamenco
durée : 1h
Réservation obligatoire, au 01.44.41.86.50 ou par mail à contact.musee-delacroix@louvre.fr. Il y a un nombre limité de places.
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Musée national
Eugène-Delacroix
La voix interdite de l’Iran
Manushan
Depuis la révolution islamique de 1979 en Iran, les artistes femmes sont interdites d’expression publique, elles doivent se cacher, se produire entre elles ou en dehors de leur pays. Aida Nosrat est venue en France en compagnie de Babak Amir Mobasher, son époux, pour développer librement son activité et chanter comme bon lui semblait. Ensemble, ils forment le groupe Manushan qui fusionne chant persan, jazz, flamenco et autres vocabulaires musicaux venus d’ici et d’ailleurs.
Violon, chant Aida Nosrat* (Iran) ; guitare Babak Amir Mobasher* (Iran), contrebasse Antonio Licusati (Italie).
* membre de l’atelier des artistes en exil
mer 6 & jeu 7 novembre
Spectacle de théâtre
mer 6 nov
jeu 7 nov
20h
14h30 et 20h
durée : 1h20
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Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
On comprend rien !
Gaël Chaillat & Ariel Cypel
Convaincre de la légitimité de sa demande d’asile est un combat mené sur le territoire européen par des millions d’hommes et de femmes qui n’ont pas eu d’autre choix que l’exil. Seuls les meilleurs locuteurs gagneront un titre de séjour, ayant su incarner leur récit avec brio, jouer le rôle de leur vie avec force détails, sincérité et émotion. Le spectacle démonte les mécanismes de cette comédie absurde. Les acteurs se livrent à une joute : ils se racontent dans leur langue d’origine, tout en restant audibles et malgré l’incompétence des traducteurs, la déloyauté des arbitres et l’indifférence des juges.
Mise en scène Gaël Chaillat (France) et Ariel Cypel (France), scénographie Jane Joyet (France), lumière Léandre Garcia Lamolla (France). Avec Mamadou Ibrahim Diallo* (Guinée Conakry), Ousmane Doumbouya* (Guinée Conakry), Mahmoud El Haddad* (Egypte), Fabrice Kalonji Mbikayi* (République démocratique du Congo), Sveltana Manshaeva* (Russie), Cleve Nitoumbi* (Ukraine), Grace Nitoumbi* (Ukraine), Seke Pamoké*(République démocratique du Congo, Perside Selaka* (Côte d’Ivoire).
* membre de l’atelier des artistes en exil
ven 8 novembre
Soirée littéraire
ven 8 nov
20h
durée : 2h
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Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Derrière les mots
Pour qui vient d’ailleurs, une nouvelle langue ou une autre façon de parler une langue est un monde à s’approprier, fait de chemins de pensées et d’images inédits, de méandres et de vides. Qui se prête à l’exercice littéraire dans une langue étrangère est amené à jouer avec les règles et les usages établis pour explorer les mots, leur insufflant des déplacements qui les régénèrent. Quant à la traduction, en assurant le passage d’une langue à une autre, elle opère une prise de possession et une recomposition, au prix de glissements et de pertes de sens.
Avec l’autrice et journaliste Cristina Ali Farah (Italie/Somalie), le slameur Vhan Olsen Dombo** (Congo Brazzaville), la performeuse Kubra Khademi* (Afghanistan), le linguiste Pierre Manen (université Jean Monnet, Saint Étienne/France), le traducteur Lotfi Nia (Algérie/France).
Modération Judith Depaule.
* membre de l’atelier des artistes en exil
** en résidence à la Cité internationale des arts, Centre intermondes, Francophonies de Limoges avec l’Artist Protection Fund (AFP)
sam 9 novembre
Bal
sam 9 nov
16h-19h
tout public
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
À vous de danser !
Trio d’Afrique
Trio d’Afrique réunit des danseurs hors pair, venus de Guinée Conakry et du Mali, autour d’un langage chorégraphique, qui mêle traditions africaines, street, hip-hop et contemporain. Le trio présente une démonstration endiablée, puis invite le public à reprendre des mouvements qui soient à sa portée, pour un moment d’initiation sans jugements de valeur et préjugés, sans considération d’âge et de corps. Un appel au plaisir de bouger et de s’ambiancer : c’est à vous de danser !
Conduit par Karim Sylla* (Guinée Conakry), Lassine Traoré* (Mali), Soumaila Tounkara* (Mali).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Initiation à la calligraphie
sam 9 nov
16h-19h
tout public
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Lettres arabes,
lettres persanes
Mahmoud Halabi, Behrad Houshyari, Omar Ibrahim, Rezvan Zahedi
La calligraphie islamique, art séculaire et sacré, dont l’objectif premier était de diffuser les enseignements du Coran, demeure très vivace au Moyen-Orient. Née dans les pays arabes, elle s’est ensuite déployée, notamment en Iran. Aujourd’hui de plus en plus d’artistes s’emparent de cet art et le font évoluer par des pratiques et des usages contemporains. Le temps d’un atelier, quatre approches stylistiques sont proposées au public pour s’initier à la calligraphie.
Atelier conduit par Mahmoud Halabi* (styles thuluth et naskhi, Syrie), Behrad Houshyari* (style contemporain, Iran), Omar Ibrahim* (styles kufi et naskhi, Syrie), Rezvan Zahedi* (style nasta’liq, Iran).
* membre de l’atelier des artistes en exil
dim 10 novembre
Concert
dim 10 nov
19h
musique sahraouie
durée : 1h30
→
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Dighya Moh-Salem band
Le Dighya Moh-Salem band réunit autour de la chanteuse Dighya Mohammed Salem des musiciens sahraouis et soudanais. Il puise dans le répertoire musical sahraoui traditionnel et développe des compositions originales qui chantent avec puissance la beauté des paysages du Sahara occidental, et évoquent l’annexion de ses terres, les souffrances d’un peuple voué à l’exil et son combat pour la liberté. D’un peuple pour qui musique et poésie sont avant tout un moyen de faire entendre sa voix et de perpétuer son identité.
Avec Dighya Mohammed Salem* (voix, djembé – Sahara), Brahim Lambarki* (guitare – Sahara), Hamza Boussaoula* (basse – Sahara), Shawgi Ahmed* (percussions, djembé – Soudan).
* membre de l’atelier des artistes en exil
ven 15 novembre
Soirée d’ouverture
ven 15 nov
18h-23h30
→
Cité internationale des arts – Site de Montmartre
Carnets de voyages à partir de 18h
Restitution d’atelier
En rapport avec leçons de la pierre présenté à Salle Principale d’octobre à novembre 2019, Ícaro Lira a rencontré les membres de l’atelier des artistes en exil, auxquels il a proposé des exercices visuels et poétiques et des expérimentations empruntées à l’art brésilien, pour fabriquer un carnet de voyage selon les principes du collage.
Une proposition d’Ícaro Lira** (Brésil).
** en résidence à la Cité internationale des arts
Des papiers à partir de 18h
Graphisme et algorithmes
Des étudiants en arts interrogent le public sur la situation d’exil et sur les papiers qu’elle induit – garants d’une « identité ». Les réponses, analysées grâce à des algorithmes, sont transcrites et traduites en temps réel et, selon des mots clés, mises en relation avec des documents issus des archives de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). La combinaison des entretiens et des documents donne lieu à l’impression d’une série de feuillets, tous uniques, qui sont présentés et distribués au public.
Conception So-Hyun Bae (Corée du Sud), Jeff Guess (USA), Loïc Horellou (France), Yohanna My Nguyen (France), Jérôme Saint Loubert-Bié (France) et des étudiants en arts.
Une partie de moi 19h
Spectacle de danse de Cleve Nitoumbi, durée : 30 min
Cleve Nitumbi explore l’injonction de la société à tenir un rôle plutôt qu’être soi-même. Il compose avec la contrainte spatiale du lieu où il performe, s’empare d’objets quotidiens pour exprimer la difficulté à se dégager du carcan social auquel il est assigné – celui du réfugié qui doit faire bonne figure. Avec son corps, il explore la langue qui désormais structure sa nouvelle vie et fait tomber son masque.
Chorégraphie et interprétation Cleve Nitoumbi* (Ukraine).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Neshama 21h
Concert d’électro-châabi, durée : 1h30
Premier groupe de musique électro-châabi créé en Europe, lors d’une résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 2014, Neshama trouve ses racines dans les chants révolutionnaires du printemps syrien, composés à partir de reprises du répertoire traditionnel. Le groupe, constitué de cinq musiciens syriens dispersés dans différents pays européens, revisite ces chants et les mixe à de la musique électronique.
Synthés, claviers, bouzouki et chant Wael Alkak* (Syrie). Oud, percussions et chant Yazan Alqaq (Syrie). Percussions Jamal Alsakka (Syrie). Nay Loay Henawi (Syrie). Basse Fajer Abdallah (Syrie).
* membre de l’atelier des artistes en exil
sam 16 novembre
Soirée kurde
sam 16 nov
17h-23h30
→
Cité internationale des arts – Site de Montmartre
Les chants du pays de ma mère (Gomgashtei dar Aragh) 17h
Film de Bahman Gobhadi, durée : 1h36
Pendant la guerre entre l’Iran et l’Irak (1980-1988), un groupe de musiciens kurdes iraniens se lance à la recherche de Hanareh, une chanteuse à la voix magique qui est passée de l’autre côté de la frontière, au Kurdistan irakien. Durant leur quête, ils vont être confrontés à toute l’horreur de ce que subit le peuple kurde. La vie, elle, continue avec humour.
Réalisation Bahman Ghobadi. Scénario Bahman Ghobadi. Image Shahriar Assadi, Saed Nikzat. Son Alireza Alavian, Mahammad Haghighi, Hassan Zahedi. Montage Hayedeh Safiyari.
Musique Arsalan Kamkar. Production Bahman Ghobadi. Avec Shahab Ebrahimi, Faegh Mohamadi, Allah-Morad Rashtian, Rojan Hosseini, Saeed Mohammadi, Iran Ghobadi. 2002, Iran.
Le Port du Kurdistan 19h
Spectacle de théâtre d’Aram Taştekin, durée : 1h
Puisant dans les traditions des dengbejs, les chanteurs-conteurs traditionnels kurdes – et dans les techniques théâtrales contemporaines, Aram Taştekin saute à pieds joints dans une langue qu’il parle depuis peu, le français. Il invite son auditoire à voyager dans son histoire : son enfance dans les montagnes du Kurdistan, sa vie d’artiste antimilitariste dans un pays en guerre et ses premiers moments en France. Pour lui qui se débat entre le kurde interdit et le turc imposé, le français est une langue avec laquelle il a la liberté de jouer.
Interprétation Aram Taştekin* (Kurdistan turc). Traduction Piya Coline Ozcelik (Kurdistan turc). Mise en récit Élie Guillou (France). Assistanat mise en scène Noémie Regnaut (France).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Débat, l'art kurde en exil 20h
Durée : 1h30
Avec Aram Taştekin (Kurdistan turc), auteur et acteur, et Engin Sustam, auteur d’Art et subalternité kurde, L’émergence d’un espace de production subjective et créative entre violence et résistance en Turquie (L’Harmattan, 2016). Modération Ariel Cypel (France).
Trio Rusan Filiztek 21h30
Concert de musique kurde, durée : 1h10
Originaire de Diyarbakir au Kurdistan turc, Rusan Filiztek est un stranbej, ce qui signifie en kurde un musicien et chanteur virtuose. Très tôt initié au saz – instrument de la famille des luths à long manche –, il approfondit sa connaissance des musiques kurdes durant des séjours au Moyen-Orient, poussant jusqu’en Arménie, en Géorgie et en Sibérie pour collecter les répertoires anciens. Travaillant aux côtés de Jordi Savall, Solon Lekkas ou Tony Gatlif, il est aussi invité à jouer dans de nombreux festivals. Ses compositions s’inspirent de différents folklores, du jazz oriental, du baroque et de la tradition.
Saz, chant et oud Rusan Filiztek (Kurdistan turque). Guitare flamenco François Aria (France).
Percussions Neset Kutas (Kurdistan turque).
mar 19 novembre
Rencontre
mar 19 nov
16h-17h30
→
Maison des auteurs de la SACD,
7 rue Ballu, 75009 Paris
Échange avec des auteurs
Dans le cadre du soutien de la SACD (Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques) à l’atelier des artistes en exil, des auteurs bénéficient d’une aide à l’écriture pour leur projet de théâtre, danse, cinéma, animation et série TV. Les artistes présentent leur projet et leurs parcours et répondent aux questions du public.
Fadi Idriss* (Palestine), Mohammad Hijazi* (Syrie), Daouda Nganga* (Congo Brazzaville), Nidal Abdo* (Ukraine/Palestine/Syrie), Sameh Saad* (Palestine/Syrie), Suleymane Bah* (Guinée Conakry), Aram Taştekin* (Kurdistan turc), Fabrice Kalonji* (Congo Brazzaville).
* membre de l’atelier des artistes en exil
sam 23 novembre
Soirée mineurs exilés
sam 23 nov
17h00-23h30
→
Cité internationale des arts – Site de Montmartre
Initiation à la caricature
et à la BD 17h
Atelier tout public avec les artistes de Jeux de mots, durée : 1h30
Il fallait que quelqu’un le dise 18h30
Spectacle de stand-up de Zaef, durée : 30 min
Dans son dernier spectacle, Zaef, dit le sans-papiers, aligne les mots au cordeau, puis les entrechoque. Il jongle avec l’impudeur et l’indicible, pour fabriquer un humour « noir » à la mesure de ce qu’il vit. Riant de lui-même avant de rire des autres, sans concession, Zaef embarque son auditoire dans le monde des demandeurs d’asile, de la course aux papiers, de l’incertitude et de l’attente.
Avec Zaef* (Burkina-Faso / Mali / Côte d’Ivoire / Gabon).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Débat, quelle parole pour les mineurs exilés ? 19h
Durée : 1h30
Alors que l’exil est synonyme d’épreuve, les mineurs dits « isolés » ou « non accompagnés » connaissent des difficultés redoublées dans leur démarches de régularisation. Quels discours sont-ils produits sur la question ? Quelle est la parole de ces mineurs isolés ? Quel mode d’expression adoptent-ils ?
Avec l’intervention de mineurs exilés, Laure Grisinger (France), autrice et metteuse en scène, Agathe Nadimi (France), fondatrice du collectif Les midis du Mie et Espérance Minart (France), fondatrice du collectif la TIMMY – Team Mineurs Exilés. Modération Ariel Cypel (France).
Jules Julo, Pap G 20h30
Concert d’afro-folk avec en première partie Blacklist (groupe de jeunes exilés de la TIMMY), durée : 2h
Entre musique afro et folk, Jules Julo revisite les sonorités de son Afrique natale. Chanteur et rappeur, il parle d’amour, de famille et d’une grande Afrique juste et unie.
Variant les styles et les featurings, Pap G se nourrit de ses expériences en Afrique de l’Ouest. Il pose ses textes sur des sonorités reggae et afro-beat. Ses chansons retracent l’histoire de sa communauté et le quotidien de la vie guinéenne.
Avec Jules Julo* (Guinée-Sénégal), Pap G* (Guinée-Conakry).
* membre de l’atelier des artistes en exil
jeu 28 novembre
Sortie de résidence, théâtre
jeu 28 nov
20h30
→
La Dynamo
de Bannlieues Bleues
Disparu.e.s
Judith Depaule
Bébés volés de la dictature argentine, bébés confisqués du franquisme, enfants déportés de l’Île de la Réunion pour repeupler la Creuse, enfants slaves enlevés par les Nazis, évaporés japonais, internés ouigours, portés pour mort syriens, disparus guinéens, mauritaniens, congolais, latino-américains… la liste est longue des portés disparus, dont on ne sait s’ils sont morts ou vivants. Récits et tableaux collectifs tentent de déployer une cartographie de la disparition, phénomène commun à l’ensemble des sociétés.
Création en cours. Mise en scène Judith Depaule (France), assistanat Anouk Dargne Tanguille (France), chorégraphie Daouda Nganga* (Congo Brazaville), scénographie Khaled Alwaera* (Syrie), images Sara Farid* (Pakistan), Christophe Maout (France), Samer Salameh (Palestine/Syrie), musique Omar Haydar* (Syrie), Francis Séké* (République démocratique du Congo), training vocal Jeanne Sarah Deledicq (France). Avec Zina Al Halak* (Syrie), B40* (Mauritanie), Mathilde Bigan (France), Raphaël Bocobza (France), Nassima Chavaeva* (Kazakstan), Ibrahim Diallo* (Guinée Conakry), Ousmane Doumbouya* (Guinée Conacky), Nino Djerbir (France), Ana Maria Forero Cruz* (Colombie / Venezuela), Fabrice Kalonji* (République démocratique du Congo), Svetlana Menshaeva* (Russie), Daouda Nganga* (Congo Brazaville), Grace Nitoumbi* (Ukraine), Karim Sylla* (Guinée Conakry), Angelica Tisseyre (France).
* membre de l’atelier des artistes en exil
ven 29 novembre
Soirée 2 Congos
ven 29 nov
23h30-00h
→
La Dynamo
de Bannlieues Bleues
Corps en transe 20h30
Spectacle de danse de Daouda Nganga, durée : 37 min
Sam7, de son nom d’artiste, emprunte les traditions spirituelles de dialogue avec les esprits et les ancêtres des royaumes kongo et mandingue et invente un langage chorégraphique afro-contemporain élaboré au gré de son parcours d’exil. Il cherche un état de corps « transporté » en communion avec le cosmos. La transe est un déplacement nécessaire, un renoncement de soi qui, par le mouvement, ouvre la voie à une autre ordonnance. Il s’agit de libérer l’assistance du poids de ses peurs et de ses angoisses, pour l’élever jusqu’à une conscience jubilatoire.
Chorégraphie, danse Daouda Nganga*. Musique : Mass Bass Bintsamu* (République démocratique du Congo), Laurent Golon (France), Jimmy Mbonda (République démocratique du Congo), Daouda Nganga* (Congo Brazzaville).
* membre de l’atelier des artistes en exil
Le Kimokotoire 21h30
Spectacle de rap-théâtre de Mouz et Mav’, durée : 55 min
Comme un croquis esquissé sur un coin de nappe à la terrasse d’un café, Le Kimoktoire dessine la réalité d’une jeunesse africaine, entre espérances et désillusions. Rappant façon théâtre et jouant façon rap, deux amis de Pointe Noire, parlent sans filtres de la famille, de la politique, de l’exil et des maux qui rongent les sociétés africaines.
Écriture, mise en scène, interprétation, rap Mouz et Mav’ (Congo Brazzaville), percussions, balafon Mohamed Sylla (Congo Brazzaville).
Oliverman 22h30
Concert de rap, durée : 1h
Rappeur à la croisée de deux cultures, Oliverman évolue dans un style musical qui allie influences raga et reggae et musiques traditionnelles africaines. Né en France, il part retrouver ses origines au Congo, s’impose sur la scène urbaine de Kinshasa, s’ouvre à l’international avant de regagner la France où il se produit désormais.
Compositions, rap Oliverman* (République démocratique du Congo). Percussions Jimmy Bonda (République démocratique du Congo). Basse Mass Bass Bintsamu* (République démocratique du Congo). Guitare et batterie (tba).
* membre de l’atelier des artistes en exil
sam 30 novembre
Soirée de clôture
sam 30 nov
18h-23h30
→
Cité internationale des arts – Site de Montmartre
Scène ouverte
Pour clôturer la troisième édition du festival, une scène ouverte est proposée aux artistes en résidence à la Cité internationale des arts et aux membres de l’atelier des artistes en exil, autour de la thématique « langue et exil ». Au programme concerts, spectacles, vidéos, performances…
dim 1er décembre
Prolongement
dim 1er déc
14h30-19h
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Lieu d’Art et d’Action Contemporaine (LAAC)
Dunkerque
D’ailleurs ici
D’ailleurs ici est le temps fort de l’action menée depuis janvier 2019 par des acteurs associatifs, sociaux et culturels, autour de l’intégration par la culture des jeunes mineurs exilés à Dunkerque. C’est l’occasion d’accueillir un forum de questions et des discussions, suivis d’une proposition artistique en partenariat avec l’atelier des artistes en exil.
Organisation Carrefour des solidarités et Fragile-les-bulles. Avec le soutien de la ville de Dunkerque et de la Fondation de France.
Corps en transe
Spectacle de danse de Daouda Nganga
Sam7, de son nom d’artiste, emprunte les traditions spirituelles de dialogue avec les esprits et les ancêtres des royaumes kongo et mandingue et invente un langage chorégraphique afro-contemporain élaboré au gré de son parcours d’exil. Il cherche un état de corps « transporté » en communion avec le cosmos. La transe est un déplacement nécessaire, un renoncement de soi qui, par le mouvement, ouvre la voie à une autre ordonnance. Il s’agit de libérer l’assistance du poids de ses peurs et de ses angoisses, pour l’élever jusqu’à une conscience jubilatoire.
Chorégraphie, danse Daouda Nganga*. Musique : Mass Bass Bintsamu* (République démocratique du Congo), Laurent Golon (France), Jimmy Mbonda (République démocratique du Congo), Daouda Nganga* (Congo Brazzaville).
* membre de l’atelier des artistes en exil
À vous de danser !
Bal de Trio D’Afrique
Trio d’Afrique réunit des danseurs hors pair, venus de Guinée Conakry ou du Mali, autour d’un langage chorégraphique, qui mêle traditions africaines, street, hip-hop et contemporain. Le trio présente une démonstration endiablée, puis invite le public à reprendre des mouvements qui soient à sa portée, pour un moment d’initiation sans jugements de valeur et préjugés, sans considération d’âge et de corps. Un appel au plaisir de bouger et de s’ambiancer : c’est à vous de danser !
Avec Karim Sylla* (Guinée Conakry), Lassine Traoré* (Mali), Soumaila Tounkara* (Mali).
* membre de l’atelier des artistes en exil