festival
visions d’
exil

Disparu·e·s

Biographies
Mise en scène / Judith Depaule
Née en 1968 à Paris, cofondatrice de l’atelier des artistes en exil avec Ariel Cypel, elle est d’abord metteuse en scène. Elle fonde en 2001 la compagnie Mabel Octobre, crée le plus souvent ses propres textes et des spectacles selon le double axe de l’investigation et du multimédia. Elle enseigne la vidéo et le rapport des nouvelles technologies à la scène. Lauréate de la Villa Médicis Hors les murs et chevalière dans l’Ordre des arts et des lettres, elle écrit une thèse sur Le théâtre dans les camps staliniens (université de Paris-Nanterre).
Assistanat / Anouk Darne-Tanguille
Né en 1994 à Lyon, Anouk Darne-Tanguille suit 2 ans de formation à l’École de la Scène sur Saône à Lyon. En 2013, elle participe au lancement du Collectif Lyonnais d’Artistes Polyvalents (C.L.A.P) et fait partie de la troupe d’improvisation. Elle entre à l’ERACM en 2015 au sein de l’Ensemble 25. Elle met en scène 72, basé sur une partie du procès de la RAF et joue sous la direction de Judith Depaule dans Je passe 1, 2, 3. En 2018, elle rejoint la distribution de Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète mis en scène par Gurshad Shaheman.
Chorégraphie, jeu / Daouda Nganga
Né en 1982 à Brazzaville au Congo, Daouda Nganga est attiré par la danse depuis tout petit. Il se forme à l’afro-tradi contemporaine auprès de Chrysogone Diangouaya et de Serge Bissadissi. Son passage par le Benin, le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal suscite des rencontres artistiques, avec notamment Martha Zepietowska (Siddhartha). Avec la danseuse Mbarou Ndiaye il fonde la compagnie Sara, dont la création Symbiose est présentée à l’Institut français de Dakar et Afrik’A’wa à Paris En France depuis 2016, il anime de nombreux ateliers et travaille avec Thierry Thieû Niang sur Va voir là-bas si j’y suis, et auprès de Judith Depaule sur Disparu.e.s. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Scénographie / Khaled Alwarea
Né en 1988 à Damas en Syrie, Khaled Alwarea est architecte et artiste multidisciplinaire. Ses créations empruntent à l’installation, la photographie, la sculpture, la réalisation de films (Panic Attack), l’architecture, la scénographie et le design d’intérieur. Il fonde le studio de design UV LAB et réalise des projets pour le Moyen-Orient et L’Europe. Au Liban, il se consacre à la crise des réfugiés et au manque d’infrastructures scolaires. Il est en France depuis 2016. Il réalise la scénographie du festival Visions d’exil à la Cité internationale des arts — Site de Montmartre 2018, celle du Shankra Festival 2019 en Suisse. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Nino Djerbir
Né en 1994 à Amboise en France, Nini Djerbir suit un DEUST à l’université de Besançon. Il s’initie à la danse et au théâtre, entre au conservatoire de Lyon, puis à l’ERACM en 2015 (ensemble 25). Il participe à la création de 1001 ventres de Tamara Saade au Liban - Prix du jury du Festival de Nanterre 2018. Il joue dans 72 d’Anouk Darne-Tanguille, Je passe 1&2 de Judith Depaule et Badine d’après Alfred de Musset d’Eva Doumbia.
Jeu / Angélica Tisseyre
Née en 1994 à Paris, Angélica Tisseyre se forme à la danse et au théâtre, elle intègre en 2015 la promotion 25 de l’ERACM. À sa sortie, elle joue 72 d’Anouk Darne-Tanguille, Je passe 1&2 de Judith Depaule, Badine d’après Alfred de Musset d’Eva Doumbia. Elle est comédienne-danseuse dans Bal Fiction du chorégraphe Aurélien Desclozeaux, performeuse dans La Nef des fous de la plasticienne Caroline Bernard et dans Grandeur et décadence de la ville de Mahagony, opéra mis en scène par Ivo Van Hove.
Jeu / Ana Maria Forero Cruz
Née en 1981 à Bogota, Colombie, Ana Maria Forero Cruz a consacré sa vie à la création artistique, aux droits des femmes et ceux des indigènes. Partie vivre au Vénézuela à l’age de douze ans, elle suit des cours de danse à l’IUDANZA et des cours de chant à l’IUDEM de 2005 à 2008 (UNEARTE). Elle voyage en Colombie, au Brésil et en Équateur et participe à des événements culturels pour des jeunes en difficultés. Elle transpose danses et musiques traditionnelles indigènes en performances artistiques. Depuis 2007, elle chante dans le groupe jahlfaomega. En raison de son activisme, elle est contrainte de se réfugier avec sa famille en France en 2017. Elle est membre de l'atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Mathilde Bigan
Née en 1994 à Le port à la Réunion, Mathilde Bigan se forme au Conservatoire de l’Ile de la Réunion en 2011. puis au Conservatoire de Lyon. En 2015 et à l’ERACM (ensemble 25). Depuis novembre 2017, elle joue dans les spectacles Je passe 1, 2, 3 mise en scène de Judith Depaule, La femme n’existe pas de Keti Irubetagoyena, 72 d’Anouk Darne-Tanguille et 1001 ventres de Tamara Saade (Prix du jury du Festival de Nanterre 2018).
Jeu / Zina Al Halak
Née en 1974 à Damas en Syrie, Zina Al Halak est actrice. Elle achève l’Institut supérieur d’art dramatique de Damas en 1997, elle interprète de nombreux rôles au cinéma, à la télévision et au théâtre. Militante active contre le régime de son pays, après la révolution elle fuit en Tunisie où elle enseigne la pratique théâtrale. Elle signe sa première mise en scène en 2014, avec la pièce Dispute conjugale, présentée au El Teatro à Tunis. Elle arrive en France en novembre 2017 et joue dans La fenêtre d’Abdulmajeed Haydar dans le cadre du Festival 18/18 de l’atelier des artistes en exil et du festival Pièces à emporter (Paris). Elle est membre de l'atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Raphaël Bocobza
Né en 1993 à Paris, Raphaël Bocodza fait hypokhâgne, une licence d’études théâtrales, le Conservatoire du 13e arr. de Paris. Avec la troupe des Voyageurs sans bagages, il joue dans Chaise d’Edward Bond (m.e.s. Clementine Vignais) et L’odeur des figues sauvages de Jean-Marc Khawam (m.e.s. Clara Normand). Il co-met en scène et joue avec Anne Knosp, Mamma Sono Tanto Felice (Prix du festival Arsène 2015). Il tourne avec Ariane Braunshweig (Rebel Youth, Funky Youth, Cludeo). En 2015 il entre à l’ERACM (ensemble 25). Il joue aux côtés de Judith Depaule (Je passe 1, 2, 3, Murs de Fresnes), Anouk Darne-Tanguille (72) et Tamara Saade (1001 ventres - Prix du jury du Festival de Nanterre.
Jeu / Nassima Chavaeva
Née en 1984 à Almaty au Kazakhstan, Nassima Shavaeva est une chanteuse de culture ouïgoure. Elle signe un album Sois mon étoile avec son époux, Azamat Abdurakhmanov, se produit au Théâtre national Koujamiarov et dans des ensembles musicaux ouïgours en Kirghizie, Kazakhstan, Ouzbékistan, Chine et Espagne. Elle organise des manifestations artistiques pour la défense de la culture ouïgoure. En France depuis 2015, elle travaille à la reconstitution d’un répertoire national traditionnel et contemporain et se produit en concert aux côtés de son époux et du pianiste Elie Maalouf. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil en 2017.
Images / Sara Farid
Née en 1979 à Ralwalpindi au Pakistan, Sara Farid est artiste-photographe et journaliste. Elle publie dans des parutions nationales et internationales (Le Monde, Le New York Times, AFP, Reuters et The Guardian) ; expose au Pakistan et dans d’autres pays. Elle se consacre aux femmes, aux communautés déplacées et marginalisées. Mise en danger, elle est forcée de fuir son pays et trouve l’asile en France en 2018. Elle présente son travail à la Cité internationale des arts – Site de Montmartre (festival Visions d’exil), réalise un reportage pour la fondation Camargo. Membre de la Maison des journaliste et de l'atelier des artistes en exil depuis 2018.
Images / Christophe Maout
Né en 1967, après des études de droit, Christophe Maout devient photographe. Il travalle pour le quotidien Libération, Les Inrocks, Télérama, Le Monde, la presse française et internationale. Il expose au Festival International de Mode et de Photographie, à la Villa Noailles, aux Rencontres d’Arles, au Fotomuseum de Rotterdam, au Festival Noorderlicht et à la Danziger Gallery de New York. Entre 2010 et 2012, Il écrit sur la photographie pour le blog photo de Libération. En 2017 et 2018 il est maître de stage de L’Atelier Imajeu (Rouen), Il mène une recherche sur le portrait à l’atelier des artistes en exil en regard de textes de Judith Depaule (édition/exposition).
Images / Samer Salameh
Né en 1985 dans le camp palestinien de Yarmouk en Syrie, Samer Salameh est réalisateur. Son long-métrage 194. Nous, enfants du camp relate son service militaire, la révolution et la destruction de Yarmouk. Auteur de courts-métrages documentaires (Quatrième étage après la Nakba - 2015, Thousand Tents - 2008, Pénélope - 2008), il joue dans Les Chebbab de Yarmouk de Axel Salvatori-Sinz, This is my Casablanca de Fajer Yacoub, Waiting de Rashid Masharwi. Il est en France depuis 2014. Lauréat de la bourse Nora 2018. Il travaille aux côtés de Judith Depaule sur Je passe 1, 2, 3. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2017.
Jeu / Fabrice Kalonji Mbikayi
Né en 1986 à Kinshasa en République Démocratique du Congo, Fabrice Kalonji Mbikayi rejoint la compagnie de théâtre les Béjarts en 2008 où il se forme et entame une carrière de comédien, auteur et réalisateur. Consacrant son art à son engagement, malgré la censure et la répression, son théâtre et ses films n’ont de cesse de dénoncer les conditions de vie, les exactions et l’impunité du pouvoir en place. En 2017, arrêté puis torturé, il s’évade pour échapper à l’exécution capitale et rejoint la France. Il participe à Dire l’exil (soirée littéraire) au Palais de la Porte Dorée dans le cadre du festival Visions d’exil 2018, Nuit des idées et Théâtre en mai 2019. Il pitche à Séries Séries son projet TV Entre Cousins. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Sveltana Menshaeva
Né en 1995 à Krasnoïarsk en Russie, Svetlana Menshaeva termine une école d’arts appliqués en même temps que le lycée, puis étudie 2 ans à l’université fédérale de Sibérie, en section métier d’art. Elle pratique la peinture, la sculpture et la performance, participe à de nombreuses expositions où ses œuvres sont récompensées par des prix. Elle arrive en France en 2017. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Grace Nitoumbi
Née en 1998 à Kharkov en Ukraine, de parents congolais, expulsés vers leur pays en 2014, Grace Nitoumbi étudie 2 ans le dessin industriel à l’Académie des arts et du design de Kharkov. Victime de discrimination ethnique, elle quitte l’Ukraine avec son frère pour la France en 2017. Elle souhaite intégrer une école d’art et continuer à explorer la performance. Elle est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018.
Jeu / Ibrahim Diallo Mamadou
Né en 1988 à Sangarèdi en Guinée Conakry, Ibrahim Diallo alias « Aribot » est acteur et danseur. Diplômé de l’institut Supérieur des Arts de Guinée, il joue dans des séries TV, publicités, clips vidéos et campagnes de sensibilisation contre le virus Ebola. Arrivé en France en 2017, il suit des ateliers et des stages de comédie avec les associations Synga, À tire d’aile, L’atelier des artistes en exil et à l’école de cinéma EICAR. Il travaille avec Thierry Thieû Niang. Il est membre de l’atelier des artistes en exil en 2017.
Jeu / Karim Sylla
Né en 2001 à Kankan en Guinée, Karim Sylla s’initie à la danse traditionnelle africaine à l’âge de 8 ans. Il apprend grâce à son entourage et commence à se produire dans les rue de Kankan. Les difficultés qu’il rencontrent dans son pays le poussent à partir seul pour la France où il arrive en 2017. Pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance, intègre l’atelier des artistes en exil en 2018. Il travaille avec le chorégraphe Thierry Thieû Niang, Kevin Kimbengui, suit une formation de hip-hop avec Bouba Colors et un stage avec Cécile Loyer, et se produit avec le groupe Trio d’Afrique. Il entre à l’Académie internationale de la danse à Paris.
Jeu, musique / Omar Haydar
Né en 1995 à Damas en Syrie, Omar Haydar est guitariste. Il joue de la musique depuis l’âge de 15 ans, recourt à l’improvisation, se sert de son environnement pour traduire ses émotions et ses souvenirs. Il travaille comme acteur et musicien sur des pièces de théâtre, traduit vers l’arabe et l’anglais pour la presse et des projets culturels. Il quitte la Syrie en 2012 pour le Liban, interdit de résidence, il part pour la France en 2016. Il vit entre la France et la Hollande.
Musique / Pamoke Seke
Né à Kinshasa en 1993 il a commencé la danse et le théâtre avec la troupe Kiti Na Mesa. Il poursuit sa formation avec la compagnie de théâtre les Béjarts, En 2013 il suit la formation sur la mise en scène et la chorégraphie à Institut National des Arts de Kinshasa. Au cours de ses voyages il se forme à la régie lumière. Il participe en tant que percussionniste et danseur à la tournée du projet Coup Fatal dans d’Alain Platel. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2019.
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