Regarde-moi
Exposition collective
du 2 nov au 2 décfermé le lundi
10h—17h30 ; mer 21h ; we 19h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
ven 2 nov à 18h
vernissage de l'exposition
En tout lieu, en tout temps, la figure de l’Exilé fait l’objet de spéculations. Il est cet autre qui mettrait en péril notre confort et nos habitus, qui empiéterait sur notre territoire. Tour à tour visage de menace ou de tragédie, il porte inexorablement le chapeau de l’insécurité, de la crise et de tous les problèmes. 5 portraits et une frise géants de ce que pourrait être cet autre qui dérangerait ont été commandés à 6 artistes travaillés par l’exil, pour donner forme à des visages en noir et blanc, prêts à affronter les regards. La vie des exilé.e.s aurait-elle moins de valeur que la nôtre ?
Des œuvres de Lina Aljijakliaa-e (Syrie), Mahmoud Halabiaa-e (Liban), Omar Ibrahimaa-e (Syrie), Kubra Khademiaa-e (Afghanistan), en résidence à la Cité internationale des arts, Kouka Ntadi (France), Hura Mirshekariaa-e (Iran), accueillie à la Cité internationale des arts dans le cadre du programme du Ministère de la culture de résidence et d’accompagnement d’artistes réfugiés des zones de conflit, en partenariat avec l'Institut français. Biographie des artistes
L'exposition est aussi accessible en soirée pendant les événements.
Destiny in Exile
Photographies de Maral Bolouri
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Destiny in Exile explore l'identité et l'enracinement. Destiny, en farsi sarnevesht, signifie littéralement « écrit sur la tête ». Le projet documente des portraits d'artistes en exil. Chaque artiste est présenté sous trois plans différents. Une image le représente avec une étiquette de son passé, un marqueur de ce qui l’a privé de liberté et d’identité et déraciné de sa patrie. Une autre le montre avec un stéréotype de la société où il s’est réfugié et où il espère s’enraciner. La troisième image est une définition de lui-même ou un message de l'artiste car l'expérience du déracinement pourrait le changer et le définir pour toujours.
Maral Bolouriaa-e (Iran), en résidence à la Cité internationale des arts. Biographie de l'artiste
Récit(s)
Installation audiovisuelle de Lola Créïs & Philippe Ulysse
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Que signifie faire le récit de sa vie, raconter son histoire ? La question se pose avec une acuité d’autant plus grande pour les exilés dont l’accession au statut de réfugié est conditionnée par leur histoire et la façon qu’ils ont de l’incarner. Dans le cadre de l’écriture d’un film documentaire, Lola Créïs et Philippe Ulysse mènent une réflexion sur le récit. Que raconte le récit, tant de celui qui le fait que de celui qui l’écoute ? Est-ce que tous les récits se ressemblent ? Un récit, est-ce une bonne histoire ?
D’après un workshop « La fabrique du récit » mené à l’atelier des artistes en exil, en juillet 2018 par Lola Créïs (France) et Philippe Ulysse (France). Son : Jérôme Petit (France). Biographie des artistes
Once there was a way to get back homeward / Once there was a way to get back home…*
Installation collective
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage des expositions
Un être humain est chanceux s’il possède le « bon » passeport. À promouvoir une immigration « choisie », les États souverains ont réduit l’hospitalité à des questions d’utilité. Les demandeurs d'asile sont triés en migrants désirables et indésirables. Les premiers reçoivent un titre de séjour, les autres sont condamnés à repartir.
Qu'est-ce que l'art peut offrir en réponse ? Le public est invité à pénétrer dans une tente, faite des restes de la ville et de portraits d’exilés brodés et cousus, et à se demander ce qu’il lui appartient de faire…
D'après un workshop « Portrait et broderie sur textile » mené à l’atelier des artistes en exil par Zina Katz, de juillet à novembre 2018.
Biographie de l'artiste
* John Lennon & Paul McCartney, 1969.
164 nuits
Installation textile de Zina Katz
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage des expositions
164 nuits, c'est le temps passé par Zina Katz à Paris, à travailler avec l’atelier des artistes en exil. Elle confronte un portrait abstrait, reflet de sa subjectivité, et sa vie réelle au quotidien partagée avec des exilés. Elle brode des éléments qui témoignent de ses impressions sur le « problème » migratoire et de son passage dans la capitale.
Zina Katz (Argentine) est lauréate de la Commission Arts Visuels de la Cité internationale des arts. Biographie de l'artiste
En lumière
Photographies de Mohamed Abakar
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Qui sont ces hommes et ces femmes, arrivés au bout du grand voyage, en Europe ? Ils récupèrent des vêtements qu’on leur donne, s’habillent comme ils peuvent, accumulant des couches, l’hiver, pour se protéger du froid. Qui peut dire si celui-là vient de Somalie, du Soudan, d’Erythrée ou d’ailleurs ? Ils sont devenus anonymes. Ils sont des réfugiés. Mais devant l’objectif, dans leurs habits traditionnels, les voilà qui retrouvent leur véritable identité, leur origine, leur fierté, leur beauté. Ils sont dans leur lumière. Les corps sont libres, centrés.
Mohamed Abakaraa-e (Soudan). Biographie de l'artiste
Passage obligatoire
Sculptures de Carlos Lutangu Wamba
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Arrivé en France en janvier 2017, Carlos Lutangu Wamba travaille à des sculptures qui reflètent son parcours et sa réalité : les angoisses et les inquiétudes liées à ses papiers, à sa famille restée au pays et à un pays inconnu ; le phénomène migratoire; la vie d’un réfugié sans papiers et celle qui suit après la régularisation et le processus d’intégration. Il utilise des matériaux recyclés : papiers ramassés dans les transports et les bars, pièces de ferraille et plastiques. Il puise son inspiration dans la culture Kongo et la mixe avec des éléments modernes, s’inscrivant dans le courant de l’art contemporain africain.
Carlos Lutangu Wambaaa-e (République démocratique du Congo). Biographie de l'artiste
In Pursuit of Freedom
Photographies de Sara Farid
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
On fuit son pays par danger, parce qu’on ne peut plus survivre. On lutte pour s’adapter et se reconstruire dans un pays étranger, tout en essayant de conserver ses traditions. Pourtant, malgré la misère et la douleur de l’arrachement, l’espoir renaît. Loin des régimes tyranniques et des troubles politiques, filles comme garçons peuvent aller à l’école. Loin des cultures conservatrices, les femmes se mettent à ressentir le goût de la liberté. Des photographies qui traduisent le combat et la force des réfugié.e.s, des femmes et des jeunes filles qui rebâtissent leur avenir en France.
Sara Faridaa-e (Pakistan). Biographie de l'artiste
Exodus
Installation et peinture de Oroubah Dieb
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Le déplacement des populations est au centre du travail de Oroubah Dieb qui le représente sous forme de collages rehaussés de peinture. Elle emprunte les couleurs bigarrées des tenues traditionnelles des paysannes syriennes. Pour Exodus, l’artiste déploie une longue fresque de personnes migrantes sur la route d’un nouveau refuge. Des sculptures faites de baluchons accueillent le public, invité à entrer dans une tente qui témoigne de la vie de ceux et de celles qui ont choisi le chemin de l’exil.
Oroubah Diebaa-e (Syrie).
Biographie de l'artiste
Avec l’aide de Nour Chantout, plasticienne.
Everybody Was Blind
Installation de Monique Pelser
du 16 au 30 novfermé le lundi
14h—19h ; ven, sam 14h—00h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 16 nov à 18h
vernissage de l'exposition
Sam Tshabalala, musicien de renom, fuit l’Afrique du Sud où sévit l’apartheid et s’établit en France en 1983. Monique Pelser basée à Cap Town, issue d’une famille de policiers blancs, choisit de se tourner vers la performance et la photographie conceptuelle. Les deux artistes initient une conversation sur leurs trajectoires personnelles et les mémoires sud-africaines des années 80 pour retracer en sons et en images le portrait de Tshabalala, artiste en exil.
Monique Pelser (Afrique du Sud), en résidence à la Cité internationale des arts, en partenariat avec l'Institut français. Biographie de l'artiste