ven. 2 novembre
exposition
Regarde-moi
Exposition collective
du 2 nov au 2 décfermé le lundi
10h—17h30 ; mer 21h ; we 19h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
ven 2 nov à 18h
vernissage de l'exposition
spectacle
Va voir là-bas si j’y suis
Spectacle de danse de Thierry Thieû Niang
ven 2 nov (inauguration)
19h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, tous les espaces
Thierry Thieû Niang et 10 danseurs de l’atelier des artistes en exil composent des danses comme des paysages intérieurs, abstraits, biographiques aussi, comme des portraits au présent qui interrogent l’intérieur et l’extérieur, l’absence et la présence, l’identité et la fiction, le moment et la durée. De l’exil traversé du geste dansé comme une allégorie de la présence à l’autre, le projet veut explorer le thème de l’accueil, de l’étreinte – prendre avec soi, c’est-à-dire comprendre.
Un spectacle de Thierry Thieû Niang (France) ; avec Nidal Abdoaa-e (Palestine/ Syrie/ Ukraine), Yara Al Hasbaniaa-e (Syrie), Ibrahim Dialloaa-e (Guinée), Mahmoud El Haddadaa-e (Égypte), Nganga Daoudaaa-e (Congo Brazzaville), Cleve Nitoumbiaa-e (Ukraine), Perside Selakaaa-e (Côte d’Ivoire), Karim Syllaaa-e (Guinée), Lassine Traoreaa-e (Mali), Soumaila Tounkaraaa-e (Mali) ; avec la participation d’Anne Alvaro (France), Marie Payen (France), Tatiana Mladenovitch (France), Jocelyn Lagarrigue (France), Nicolas Martel (France), Lucien Morineau (France) et de dix adolescents ; technique Jimmy Boury (France) ; photographies Vincent Josse (France). Biographie des artistes
concert
Wael Alkak live
Concert d’électro chaâbi
ven 2 nov (inauguration)
20h30
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Wael Alkak compose une musique électronique qui fusionne les genres. Opérant un travail de mémoire sur la culture syrienne, il mixe sur scène ses projets Neshama (2012) et Men Zaman (2017) avec de nouvelles compositions électroniques. Ses performances — mélange de rythmes traditionnels du Levant (chaâbi), de chants populaires, de musique électronique et d'improvisations live — laissent entendre la blessure de son peuple, tout en proposant un style inédit à la croisée des différentes cultures qu'il a rencontrées. Sons du synthétiseur et mélopées du buzuq mènent le public à la transe.
Wael Alkakaa-e (Syrie), en résidence à la Cité internationale des arts. Biographie de l'artiste
sam. 3 novembre
spectacle
Va voir là-bas si j’y suis
Spectacle de danse de Thierry Thieû Niang
sam 3 nov
16h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, tous les espaces
Thierry Thieû Niang et 10 danseurs de l’atelier des artistes en exil composent des danses comme des paysages intérieurs, abstraits, biographiques aussi, comme des portraits au présent qui interrogent l’intérieur et l’extérieur, l’absence et la présence, l’identité et la fiction, le moment et la durée. De l’exil traversé du geste dansé comme une allégorie de la présence à l’autre, le projet veut explorer le thème de l’accueil, de l’étreinte – prendre avec soi, c’est-à-dire comprendre.
Un spectacle de Thierry Thieû Niang (France) ; avec Nidal Abdoaa-e (Palestine/ Syrie/ Ukraine), Yara Al Hasbaniaa-e (Syrie), Ibrahim Dialloaa-e (Guinée), Mahmoud El Haddadaa-e (Égypte), Nganga Daoudaaa-e (Congo Brazzaville), Cleve Nitoumbiaa-e (Ukraine), Perside Selakaaa-e (Côte d’Ivoire), Karim Syllaaa-e (Guinée), Lassine Traoréaa-e (Mali), Soumaila Tounkaraaa-e (Mali) ; avec la participation d’Anne Alvaro (France), Marie Payen (France), Tatiana Mladenovitch (France), Jocelyn Lagarrigue (France), Nicolas Martel (France), Lucien Morineau (France) et de dix adolescents ; technique Jimmy Boury (France) ; photographies Vincent Josse (France). Biographie des artistes
spectacle
Je passe… 1 & 2
Spectacle de Judith Depaule d’après les récits de 14 artistes en exil
sam 3 nov
18h (part 1) & 19h30 (part 2)
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Forum
Venus de Syrie, du Soudan, de Guinée, des deux Congo, d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, de Côte d’Ivoire, d’Iran, d’Afghanistan, du Tchad ou de Libye… Passés de l’autre côté pour avoir fui la guerre, les conflits ethnicistes, les pressions politiques, les discriminations sexuelles, les ségrégations ethniques, la prison et l’esclavage… Arrivés avec un visa, par la route ou la Méditerranée ou contraints de rester en France, 14 artistes se racontent. Leur portrait en vidéo et leur récit d’exil, portés par des acteurs et des actrices, sont livrés sur le mode intimiste au public, réparti en petits groupes.
Conception Judith Depaule (France) ; images de Samer Salamehaa-e (Palestine/ Syrie), avec Mathilde Bigan (France), Raphaël Bocobza (France), Fernand Catry (France), Pauline D’Ozenay (France), Anouk Darne-Tanguille (France), Nino Djerbir (France), Nicolas Gachet (France), Mouradi M’Chinda (France/Comores), Pablo Jupin (France), Marie Levy (France), Morgane Peters (France), Nathan Roumenov (France), Frédérico Semedo Rocha (Portugal), Angelica Kiyomi Tisseyre-Sekine (France).
Durée : 2 parties de 55 min chacune.
Biographie des artistes
Vidéos : Teaser | Extrait
dim. 4 novembre
spectacle
Le jeune Yacou
Spectacle en chansons de Yacouba Konaté (+ 6 ans)
dim 4 nov
15h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
Le spectacle retrace le chemin d’exil du jeune Yacou, poussé à partir de son pays, la Côte d’Ivoire, et à passer par le Cameroun, le Niger, la Libye, la Tunisie et de nouveau la Libye, avant de s’embarquer sur la Méditerranée pour rejoindre l’Italie, puis la France. Yacou conte son histoire et chaque événement qu’il a vécu est l’occasion d’une nouvelle chanson, accompagnée aux percussions. Tout au long du récit, les spectateurs sont invités à chanter et à danser. Le Jeune Yacou relate les épreuves que traversent tous ceux que la guerre oblige à fuir et met en lumière la condition des réfugiés.
Avec Yacouba Konatéaa-e (texte, chant, composition-Côte d'Ivoire) et Wally Sahoaa-e (percussions-Gambie).
Biographie des artistes
Durée : 45 min.
cinéma
Toi, c’est moi
Ciné-mômes : programme de films d’animation jeune public (+ 6 ans)
dim 4 nov
16h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Une série de courts films d’animation de réalisateurs venus d’ici et d’ailleurs, toutes techniques confondues, qui reprend la thématique du festival : portrait d’exilés, que ceux-ci soient sur le chemin de l’exil ou déjà arrivés. Le programme « Toi c’est moi » se propose de familiariser les plus jeunes à la question de l’autre, aux raisons de la migration, aux épreuves de l’exil, à la problématique du traumatisme et aux difficultés à trouver ses marques sur une terre étrangère et à y être accepté. Un médium propice à la métaphore et à la poésie pour un sujet d’actualité qui concerne aussi les enfants.
Durée : 1h.
spectacle
Je passe… 1 & 2
Spectacle de Judith Depaule d’après les récits de 14 artistes en exil
dim 4 nov
15h (part 1) & 16h30 (part 2)
Mac Val – Musée national d’art contemporain du Val-de-Marne
Venus de Syrie, du Soudan, de Guinée, des deux Congo, d’Azerbaïdjan, du Kazakhstan, de Côte d’Ivoire, d’Iran, d’Afghanistan, du Tchad ou de Libye… Passés de l’autre côté pour avoir fui la guerre, les conflits ethnicistes, les pressions politiques, les discriminations sexuelles, les ségrégations ethniques, la prison et l’esclavage… Arrivés avec un visa, par la route ou la Méditerranée ou contraints de rester en France, 14 artistes se racontent. Leur portrait en vidéo et leur récit d’exil, portés par des acteurs et des actrices, sont livrés sur le mode intimiste au public, réparti en petits groupes.
Conception Judith Depaule (France) ; images de Samer Salamehaa-e (Palestine/ Syrie), avec Mathilde Bigan (France), Raphaël Bocobza (France), Fernand Catry (France), Pauline D’Ozenay (France), Anouk Darne-Tanguille (France), Nino Djerbir (France), Nicolas Gachet (France), Mouradi M’Chinda (France/Comores), Pablo Jupin (France), Marie Levy (France), Morgane Peters (France), Nathan Roumenov (France), Frédérico Semedo Rocha (Portugal), Angelica Kiyomi Tisseyre-Sekine (France).
Biographie des artistes
Durée : 2 parties de 55 min chacune.
Vidéos : Teaser | Extrait
mar. 6 novembre
cinéma
Quando chegar o momento (Dôra)
Film documentaire de Luiz Alberto Sanz & Lars Säfström
mar 6 nov
12h30
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Le film reconstruit la trajectoire de la militante brésilienne d’extrême-gauche Maria Auxiliadora Lara Barcelos (Dôra). Engagée dans la guérilla contre la dictature militaire de son pays, elle est bannie au Chili, qu’elle fuit après le coup d'État en 1973 pour le Mexique, la Belgique, la France et l’Allemagne. Sans papiers, sous contrôle de la police, assignée à résidence à Berlin-Ouest, elle se suicide le 1er juin 1976 dans une station de métro. En essayant de comprendre le geste de Dôra, les réalisateurs essaient d’approcher la condition des exilés politiques en Europe, en particulier des femmes.
Dôra de Luiz Alberto Sanz & Lars Säfström, Allemagne /Espagne/Portugal/Suède, 1978, 64 min.
Suivi d'un débat avec Lars Säfström, coréalisateur du film. En partenariat avec le Festival des 3 Continents, « Exil(s) : devenir étranger » 2017 et Usage du monde 21.
débat
Conséquences de la nouvelle loi asile-immigration
Débat avec le Gisti
mar 6 nov
18h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
La nouvelle loi asile-immigration « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie », réforme le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda), au détriment des droits des personnes migrantes. Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré.e.s) milite pour l’égal accès aux droits sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation et d’installation.
Décryptage par Karine Parrot, professeure de droit, membre du Gisti.
concert
Lamma Orchestra
Concert de nilo-groove
mar 6 nov
20h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Le Lamma Orchestra, mené par Ghandi Adam, compositeur et flûtiste d’exception soudanais, réunit des musiciens de toutes origines et propose un style nilo-groove, mixant jazz et chants nilotiques venus de partout au Soudan, musiques savantes et traditionnelles.
Avec Ghandi Adamaa-e (flûte, Soudan), Papusaa-e (basse, Guinée), Arthur Links (guitare, France), Waheed Marganiaa-e (chant, Soudan), Igor Osipovaa-e (piano, Russie), Pitt Cédric Huseynaa-e (batterie, Cameroun), Nabil Sulimanaa-e (chant, Soudan), Nouri Yousifaa-e (chant, Soudan). Biographie des artistes
mer. 7 novembre
cinéma
Derwisha
Film documentaire de Leïla Beratto & Camille Millerand
mer 7 nov
20h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Derwisha est un quartier d’Alger. Ici, une maison, toujours en chantier, est un lieu de passage pour des migrants en route vers l’Europe. Une nuit, la maison est attaquée. L’expulsion des habitants est imminente. Michelle, Fabrice, Rodrigue et leurs voisins décident de s’organiser pour se défendre, protéger la maison, sans mettre en péril leurs rêves. Doivent-ils fuir ? Mais pour aller où ? Et s’ils choisissent de rester ? Quels risques prennent-ils ? À quel avenir se destinent-t-ils ?
Derwisha de Leïla Beratto & Camille Milleran, France, 2018, documentaire, 50 min. Biographie des artistes
Avant-première suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.
jeu. 8 novembre
littérature
Dire l’exil
Soirée littéraire
jeu 8 nov
20h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Quand on est en exil et homme ou femme de lettres, quel portrait fait-on de ses semblables, quel regard offre-t-on en partage ? Comment se perçoit-on ? Autobiographie, fiction, littérature, poésie : auteurs et autrices racontent à leur façon ce qu’ils et ce qu’elles sont et déjouent les a priori.
Lecture de textes de et par Ousmane Doumbouyaaa-e (Guinée), Farzaneh Haschemiaa-e (Iran/Afghanistan), Fabrice Kolonjiaa-e (République démocratique du Congo), Mohamed Nour Wanaaa-e (Soudan/Tchad/Lybie). Musique : Omar Haydaraa-e (guitar- Syrie). Biographie des artistes
Soirée littéraire animée par Stéphanie Chevrier, directrice des éditions La Découverte.
cinéma
Atlantiques & 194. Nous, Enfants du camp
Cinéma documentaire et débat
jeu 8 nov
20h
Festival les Écrans Documentaires, Espace Jean Vilar à Arceuil
Le Festival Les Écrans Documentaires propose chaque année au mois de novembre un panorama de la création documentaire sous toutes ses formes. À l’occasion de la nouvelle édition du festival, le MAC VAL et Les Écrans Documentaires proposent à Arcueil, une séance imaginée en regard de l’exposition « Persona grata ».
— Atlantiques, Mati Diop, 2009, 15 min.
À la nuit tombée, autour d’un feu, Serigne, jeune dakarois d’une vingtaine d’années, raconte à ses deux amis son odyssée clandestine. Au service de la parole, à la manière d’un poème sombre qui recueille le récit épique de la traversée de l’Atlantique d’un jeune homme, le film dresse le portrait d’une jeunesse sacrifiée. Les personnages du film voyagent entre passé, présent et futur, flottent entre la vie et la mort, vont, viennent et se perdent entre histoire et mythe.
— 194. Nous, Enfants du camp, Samer Salameh, 2017, 88 min.
Samer a grandi en Syrie dans le plus grand camp de réfugiés palestiniens du Moyen-Orient. En 2011, il est contraint de rejoindre l’armée de libération de la Palestine en Syrie, alors qu’à Damas la révolution éclate. Il filme, puis ses amis à leur tour enregistrent les moments marquants de leur quotidien. D’une histoire personnelle, celle du réalisateur, émerge peu à peu l’histoire d’un groupe d’amis, d’un quartier et d’un peuple apatride. Au gré d’images volées au sein de l’armée, de scènes éclatantes de joie, de témoignages de colère dans le tumulte des manifestations et de l’errance sur une terre aride à la recherche d’une échappatoire qui n’existe pas, le film avance vers une issue inéluctable. Le film suit l’histoire du camp palestinien de Yarmouk en Syrie à partir de 2011, à travers les yeux et les expériences d’un groupe de jeunes résidents du camp.
Cet évènement fait l’objet d’une tarification exceptionnelle, propre au Festival Les Écrans Documentaires.
Plein Tarif : 5,20 € / Tarif réduit (étudiants, retraités, chômeurs) : 4,75 €.
Biographie des artistes
ven. 9 novembre
spectacle
Un nôtre Pays !
Spectacle musical de Karam Alzouhir, texte de Claire Audhuy (+ 9 ans)
ven 9 nov
14h30
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
ven 9 nov
20h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
C’est l’histoire de « ptit bonhomme », un enfant migrant qui arrive en Europe avec sa « maman coquelicot » ; les raisons et le chemin de son exil. Comment trouver du beau et des couleurs dans l’horreur, traverser la mer sans être mouillé, vivre ailleurs dans un autre pays qui va devenir le nôtre, un nôtre pays ? Conte sur un petit être confronté à l’exil et rêves d’enfants d’ici sont réunis dans une partition qui mêle musiques expérimentale, orientale et concrète, et du jazz, pour évoquer le parcours d’un réfugié.
Avec Clément Adolff (batterie, programmation – France), Karam Alzouhiraa-e (alto, clavier – Syrie), Marie Hattermann (narration – France).
Biographie des artistes
Durée : 55 min.
Les représentations sont suivies d'une rencontre avec l'équipe.
sam. 10 novembre
spectacle
Le jeune Yacou
Spectacle en chansons de Yacouba Konaté (+ 6 ans)
sam 10 nov
15h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Hall Marie Curie
Le spectacle retrace le chemin d’exil du jeune Yacou, poussé à partir de son pays, la Côte d’Ivoire, et à passer par le Cameroun, le Niger, la Libye, la Tunisie et de nouveau la Libye, avant de s’embarquer sur la Méditerranée pour rejoindre l’Italie, puis la France. Yacou conte son histoire et chaque événement qu’il a vécu est l’occasion d’une nouvelle chanson, accompagnée aux percussions. Tout au long du récit, les spectateurs sont invités à chanter et à danser. Le Jeune Yacou relate les épreuves que traversent tous ceux que la guerre oblige à fuir et met en lumière la condition des réfugiés.
Avec Yacouba Konatéaa-e (texte, chant, composition-Côte d'Ivoire) et Wally Sahoaa-e (percussions-Gambie).
Biographie des artistes
Durée : 45 min.
cinéma
Dialogues d’exilés et Les Spectres hantent l’Europe
Cinéma documentaire et débat
sam 10 nov
16h et 18h30
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Une proposition pour faire converser deux époques et deux esthétiques sur ceux qui en partants deviennent étrangers. Dialogues d’exilés relate de manière acerbe la vie des réfugiés politiques chiliens à Paris. Les Spectres hantent l’Europe plonge dans la réalité des migrants du camp grec d’Idomi, à la frontière macédonienne.
Dialogues d’exilés de Raoul Ruiz, France/Chili, 1974, 104 min. Les Spectres hantent l’Europe de Maria Kourkouta & Niki Giannari, France, 2016, 99 min.
Débat entre les deux films : Gabriella Trujillo, de la Cinémathèque française, spécialiste de Raoul Ruiz ; Guillaume Morel, co-fondateur de Survivance, distributeur des Spectres hantent l’Europe ; Denis Gouzerh pour Usage du Monde 21 – associé à l’événement.
En partenariat avec le Festival des 3 Continents, « Exil(s) : devenir étranger » 2017.
dim. 11 novembre
danse
À vous de danser !
Bal hip-hop tout public
dim 11 nov
15h
Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, Auditorium
Un bal moderne ouvert à toutes et à tous, conduit par Bouba Colorz, grand maître du hip-hop et de la break, relayé et animé par les danseurs de l’atelier des artistes en exil, avec des moments de démonstration et des phrases dansées à reprendre par le public. Des combinaisons de mouvements qui se déploient aux sons des platines de DJ Senka. Un moment d’initiation sans jugements de valeur ou préjugés, sans considération d’âge ou de corps, pour ceux et celles qui apprécient le hip-hop ou qui voudraient s’y essayer, pour le plaisir de bouger, d’entrer dans la danse et de l’accepter.
Un bal dirigé par Bouba Colorz (Centrafrique). Musique : DJ Senka (France). Avec Ibrahim Dialloaa-e (Guinée), Mahmoud El Haddadaa-e (Égypte), Cleve Nitoumbiaa-e (Ukraine), Karim Syllaaa-e (Guinée), Lassine Traoréaa-e (Mali) et Soumaila Tounkaraaa-e (Mali). Biographie des artistes
ven. 16 novembre
Suite du festival
Scénographie de Khaled Alwaera, bar et restauration légère
vernissage des expositions
ven 16 nov à 18h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Le site de Montmartre de la Cité internationale des arts se transforme en lieu d’exposition réparti sur 3 étages. Les vendredis et samedis, la programmation se prolonge par des soirées festives qui déclinent performances, débats et concerts dans le grand salon du rez-de-chaussée, dont la scénographie a été confiée à l'artiste syrien Khaled Alwaeraaa-e. La scénographie, conçue à partir de matériaux de récupération, constitue une installation à part entière, métaphore d’une transition entre deux mondes, servant à la fois d'espace de convivialité et de scène éphémère.
Bar et restauration légère durant toutes les manifestations.
Du mardi au dimanche de 14h à 19h et les vendredis et samedis jusqu’à 00h00.
Biographie de l'artiste
concert
Sam Tshabalala
Concert de musique sud-africaine
ven 16 nov à 21h30
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
La musique de Sam Tshabalala mêle des éléments de la culture noire sud-africaine à des rythmes jazz, funk ou reggae. Il chante l’apartheid, les espérances de la population et la vie dans les townships.
Avec Jack Djeyim (guitare, chant - Cameroun), Portia Solani Manyike (chant - Afrique du Sud), Jean-Paul Melindji (batterie, chant - Côte d'Ivoire), Sam Tshabalala (guitare, chant - Afrique du Sud). Biographie de l'artiste
sam. 17 novembre
rencontre & débat
Traverses
Sortie de résidence de Leyla-Claire Rabih, débat
sam 17 nov
19h30—sortie rés.
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Traverses est un projet de spectacle sur les migrations récentes qui modifient les identités individuelles et collectives. Quel répertoire constituer à partir de récits et comment en rendre compte de manière narrative au plateau ? Une première résidence à Beyrouth explore les liens de solidarité et les conflits entre Syriens et Libanais, le Liban ayant accueilli 1,5 à 2 millions de réfugiés syriens depuis 2011.
Conception Leyla-Claire Rabih (France/Syrie), en collaboration avec Jean-Christophe Lanquetin (France), Elie Youssef (Syrie) et Philippe Journo (France).
Biographie de l'artiste
Suivi d’un débat avec Leïla Vignal (France), géographe spécialiste du Moyen-Orient.
concert
Al Akhareen
Concert hip-hop/jazz
sam 17 nov
21h30
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Al Akhareen (« Les Autres » en arabe) propose une alchimie musicale inédite et une réflexion sur l’altérité. Sur scène, la formation allie hip-hop qui tâche, improvisation libre et tradition arabe revisitée pour une musique unique dans son genre : un rap profond et poétique allié d’un groove sans faille, revendicatif et puissant.
Avec Naïssam Jalal (flûte, nay, chant – France/Syrie), DJ Junkaz Lou (platines - France/Sénégal), Osloob (rap, chant, beatbox - Palestine). Biographie des artistes
ven. 23 novembre
débat & concert
La société iranienne et l'exil
et concert de Manushan
Débat et concert, La voix interdite de l'Iran
ven 23 nov
19h30 — débat
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
ven 23 nov à 21h30
concert
Un débat sur la société iranienne et l'exil qui a connu depuis 1979 plusieurs vagues d'exil et sur la question des femmes en particulier.
Avec Saeed Paivandi, professeur des sciences de l’éducation, directeur du LISEC-Lorraine ; Azadeh Kian, professeure de sociologie à Paris 7, directrice du CEDREF.
Depuis la révolution islamique de 1979, les artistes femmes n’ont pas le droit de cité. Pour se produire et créer librement, elles doivent le faire en dehors de leur pays. Aida Nosrat est partie en France en compagnie de son époux, Babak Amir Mobasher pour continuer à chanter. Ensemble, ils forment le groupe Manushan, qui mêle chant persan, jazz et flamenco.
Avec Aida Nosrataa-e (violon, chant - Iran), en résidence à la Cité internationale des arts ; Babak Amir Mobasheraa-e (guitare - Iran), en résidence à la Cité internationale des arts ; Patrick Gaurageur (percussions - France). Biographie des artistes
sam. 24 novembre
exposition & rencontre
Exils
Photographies d'Abdul Saboor
du 6 au 29 nov
mar—sam 14h—19h
Théâtre-Sénart,
Scène nationale
sam 24 nov à 17h
rencontre avec l'artiste
Après avoir photographié durant son propre chemin d’exil depuis l’Afghanistan les migrants sur la route des Balkans, notamment en Serbie, et s’être entretenu avec eux de sujets douloureux comme leurs altercations avec la police, à Paris Abdul Saboor leur découvre un autre visage. Ces derniers parlent de faire la fête et de leurs projets. C’est sous cet angle que l’artiste propose une nouvelle série de portraits de demandeurs d'asile.
Abdul Sabooraa-e (Afghanistan). Biographie de l'artiste
lecture
Jamais d'eux sans proie
Lecture d'une pièce de Soulay Thiâ'nguel
sam 24 nov
19h30
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Jamais d'eux sans proie est une pièce où il est question d’exil, de la séparation et des conséquences qu’il occasionne pour ceux qui restent. Faut-il partir ou rester ? Faut-il partir se mettre à l’abri et laisser les siens en subir les conséquences ?
Par Soulay Thiâ'nguelaa-e (Guinée). Biographie de l'artiste
concert
Balakala
Concert de kora malinké
sam 24 nov
21h30
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Abdou Kouyaté et Mancondé Mouri Diabaté sont issus tous les deux de la même famille de grillots sénégalais. Ils perpétuent la tradition tout en la revisitant à travers le jazz et le reggae, forme le groupe Balakala pour une musique qui ambiance et fait danser.
Avec Mancondé Mouri Diabaté (balafon - Sénégal) et Abdou Kouyatéaa-e (kora, chant - Sénégal). Biographie de l'artiste
ven. 30 novembre
Soirée de clôture
Finissage, scène ouverte
ven 30 nov
20h
Cité internationale des arts — Site de Montmartre
Pour la dernière soirée et pour clôturer le festival, une scène ouverte est proposée à tous les artistes en résidence à la Cité internationale des arts et à tous les membres de l’aa-e, en lien avec la thématique de Visions d’exil. Concerts, vidéo, performances…